Je ne désire plus rien
Teodor Axentowicz |
Je ne désire plus rien
ô murmure des sèves
qui remonte à l'oreille.
Bras morts de l'oubli
bien au-delà des songes,
évaporés les jours,
le sable des rêves enfin se dépose.
Je ne vois plus rien
le silence des ombres
sur ma bouche fermée.
À l'horizon du jour
le verbe déclinant
a perdu la mémoire,
l'eau vive des image enfin repose.
shg 01/2016
"Septains d'automne"
(début)