Conte de la joie
Saturne Fransisco de Goya |
Dans les hautes architectures de la joie
le visage apparu
n'appartient à personne.
De l'autre côté des images
sous les murs du commencement
Il te guettait parmi la chair et les paroles
Et tu l'as regardé un moment dans les yeux
sans avoir peur
Un fou crée le destin
un fou ouvre l'abîme
où git l'homme enchaîné
à l'homme
aux bonheurs de mourir.
Pierre Delisle