J'arrive
Dans mon manteau d’orages
Je marche seul sur des chemins de pluies
Je marche sur des chemins de poussières.
Ô silence ! Vacarme de bruits sans mémoire.
La mer est innocente des sorts qu’elle engloutit.
Mes ailes sont plus grandes
Mes ailes sont plus lourdes
Je m’endors sur la hampe des vents
Arraché aux branches de mes rêves
dans l’écume cristalline des roches natives
dans la gangue engourdie des roches fossiles
sous des reflets de ciels sanglants
sous des éclats de ciels mourants,
j’arrive, m’en allant
Lentement...
Lentement...
shg
18 juil 2015